Le groupe belge Tero a investi l’ancien House 17 pour y décliner le concept qui fait florès dans ses restaurants de Bruxelles et de Wavre : de la ferme à la table.
« Nous prêtons une attention particulière à la qualité de ses produits. C’est pourquoi nous souhaitons travailler en bio, avec les circuits les plus courts possibles», détaille Nicolas Lhoist, le CEO du groupe. Son frère Arthur s’occupe de ce sourcing, notamment auprès de la ferme du groupe à Rochefort dans les Ardennes belges. Y sont cultivés légumes, fruits, aromates… et sont élevés les vaches Salers, les cochons Duroc, les moutons Ardennais, les poules… Les chefs peuvent faire appel à d’autres fermes et producteurs locaux et la prospection au Luxembourg va bon train.
La carte fait la part belle aux plats à partager et le rapport qualité-prix très correct (aucun plat à plus de trente euros, c’est devenu rare). Elle s’oriente vers des un style fusion avec des apports asiatiques (shitaké, gyoza, yuzu) et méditerranéens (houmous, burrata, citrons confits, olives). Coup de cœur pour les gyoza aux champignons des bois et leur condiment citronné ainsi que pour le tartare de veau avec une crème de céleri rave fumé. Pour les amateurs de viande rouge, l’entrecôte de bœuf, servie avec chimichurri, mayonnaise au yuzu, olives kalamata et riz soufflé est un must.
La salle a été rénovée pour mener à un cadre moins rigide, plus frais et plus jeune. Si les événements sont réservés aux membres, le restaurant est ouverts à tous.